Souveraineté numérique en 2025 : Pourquoi choisir une solution française de gestion de projet pour protéger vos données sensibles

Mis à jour le 20/05/2025 - Lorène

La souveraineté des données dans le contexte numérique actuel désigne la capacité d’un État, d’une organisation ou d’une entreprise à exercer un contrôle exclusif sur ses données numériques, depuis leur création jusqu’à leur traitement, stockage et partage. Elle implique une maîtrise complète des infrastructures techniques et des cadres juridiques qui régissent ces données, garantissant ainsi leur protection contre toute ingérence étrangère non désirée.

Pour les entreprises et organisations françaises, les enjeux sont à la fois stratégiques et économiques. Stratégiques, car la maîtrise des données conditionne l’indépendance décisionnelle et la capacité d’innovation. Économiques, car les données représentent désormais le carburant de l’économie numérique et un actif valorisable. La perte de contrôle sur ces ressources peut entraîner une dépendance technologique et une vulnérabilité face aux acteurs dominants du marché.

La nationalité des outils numériques est devenue un sujet critique à mesure que les tensions géopolitiques s’intensifient et que les réglementations divergent entre les grandes puissances. Le choix d’une solution de gestion de projet, loin d’être anodin, détermine qui peut accéder à vos données stratégiques, quelles lois s’y appliquent, et ultimement, qui peut en tirer profit. Dans ce contexte, opter pour une solution française apparaît comme une décision à la fois technique, juridique et politique.

Les défis de la souveraineté des données en 2025

État des lieux de la dépendance aux solutions étrangères

En 2025, le paysage numérique français reste marqué par une forte dépendance aux solutions étrangères, particulièrement américaines. Les chiffres sont éloquents : plus de 70% des entreprises françaises utilisent au moins une solution cloud américaine pour leurs opérations critiques. Dans le domaine de la gestion de projet, des plateformes comme Microsoft Project, Asana, Monday.com ou Jira dominent largement le marché, créant une situation de dépendance technologique préoccupante.

Cette hégémonie s’explique par plusieurs facteurs : l’avance technologique historique des géants américains, leurs capacités d’investissement colossales en R&D, et des effets de réseau rendant difficile l’émergence d’alternatives. Cependant, cette dépendance n’est pas sans conséquence et expose les organisations françaises à des risques juridiques, économiques et stratégiques considérables.

Cadre réglementaire européen

commission européenne

Face à cette situation, l’Europe a progressivement mis en place un arsenal réglementaire visant à reprendre le contrôle sur l’écosystème numérique :

  • Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), en vigueur depuis 2018, constitue le socle de la protection des données personnelles.
  • Le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA), pleinement opérationnels en 2025, encadrent strictement les pratiques des plateformes numériques et favorisent l’émergence d’un marché plus équilibré.
  • Le Data Governance Act et le Data Act complètent ce dispositif en organisant le partage et la valorisation des données au sein de l’espace européen.
  • Les initiatives de certification cloud comme SecNumCloud établissent des standards élevés pour les prestataires souhaitant héberger des données sensibles.

Ce cadre réglementaire constitue à la fois une contrainte et une opportunité pour les acteurs français, qui peuvent s’appuyer sur leur connaissance fine de ces règles pour développer des solutions nativement conformes.

Risques liés à l’extraterritorialité des lois

L’un des dangers majeurs pour la souveraineté numérique réside dans l’extraterritorialité de certaines législations étrangères :

  • Le Cloud Act américain permet aux autorités américaines d’accéder aux données stockées par des entreprises américaines, même si ces données sont physiquement hébergées en Europe.
  • Le FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) autorise la surveillance des communications impliquant des non-américains.
  • Les accords de partage de renseignements comme le réseau Five Eyes facilitent l’échange d’informations entre services de renseignement anglo-saxons.

Ces dispositifs juridiques créent une insécurité fondamentale pour les données confiées à des prestataires soumis à ces législations, même lorsque ces derniers affirment respecter le RGPD.

Tensions géopolitiques et impact sur la sécurité des données

La montée des tensions géopolitiques mondiales n’a fait qu’accentuer les préoccupations liées à la souveraineté numérique. Les cyberattaques d’origine étatique se multiplient, ciblant infrastructures critiques et propriété intellectuelle. Les guerres commerciales et technologiques entre grandes puissances placent les entreprises européennes dans une position délicate, souvent contraintes de choisir leur camp.

Dans ce contexte turbulent, la nationalité des fournisseurs de solutions numériques devient un facteur de risque ou de sécurité. Les entreprises françaises prennent progressivement conscience qu’elles ne peuvent plus se permettre de confier leurs données stratégiques à des acteurs dont les intérêts pourraient être alignés avec des puissances étrangères en cas de conflit d’intérêt.

Pourquoi protéger vos données est devenu essentiel

Valeur stratégique des données d’entreprise et données personnelles

Les données sont devenues l’or noir du XXIe siècle, et cette comparaison n’est pas exagérée. Elles représentent un actif stratégique multidimensionnel :

  • Données clients : profils, comportements, préférences, historiques d’achat constituant un avantage concurrentiel majeur
  • Données opérationnelles : processus internes, chaînes d’approvisionnement, indicateurs de performance révélant l’efficacité organisationnelle
  • Données intellectuelles : R&D, brevets en cours, innovations représentant parfois l’essentiel de la valeur d’entreprise
  • Données RH : compétences, salaires, organisation hiérarchique pouvant être exploitées par la concurrence

La valeur cumulée de ces données dépasse souvent celle des actifs tangibles de l’entreprise. Une étude récente de McKinsey évalue que les entreprises exploitant efficacement leurs données augmentent leur rentabilité de 15 à 25% par rapport à leurs concurrents.

Risques cybersécuritaires en constante évolution

L’année 2025 confirme l’aggravation des menaces cybernétiques avec plusieurs tendances inquiétantes :

  • La sophistication des attaques par rançongiciel ciblant spécifiquement les entreprises françaises
  • L’émergence de l’espionnage industriel augmenté par l’IA, permettant d’analyser et d’exploiter des volumes massifs de données volées
  • La multiplication des attaques via la chaîne d’approvisionnement, touchant les entreprises via leurs prestataires et sous-traitants
  • Le développement de techniques d’exfiltration furtive de données pouvant opérer pendant des mois sans être détectées

Face à ces menaces, la sécurité des outils de gestion de projet devient cruciale, ces derniers centralisant souvent l’ensemble des informations stratégiques sur les initiatives en cours.

Conséquences d’une fuite de données

Les impacts d’une compromission de données sont multiples et souvent dévastateurs :

  • Conséquences financières directes : amendes RGPD pouvant atteindre 4% du chiffre d’affaires mondial, coûts de notification, d’investigation et de remédiation
  • Impacts réputationnels : perte de confiance des clients et partenaires, dévaluation de la marque employeur, couverture médiatique négative
  • Implications juridiques : actions collectives des personnes concernées, litiges avec les partenaires commerciaux, responsabilité des dirigeants
  • Pertes opérationnelles : interruption d’activité, reconstruction des systèmes, mobilisation des équipes détournées de leurs missions principales

En moyenne, le coût total d’une violation de données pour une entreprise française atteint désormais 4,3 millions d’euros, sans compter les dommages intangibles à long terme.

Confiance des clients et partenaires comme avantage concurrentiel

Dans un contexte de sensibilisation croissante aux enjeux de confidentialité, la protection des données devient un argument commercial et un facteur de différenciation :

  • 78% des consommateurs français déclarent prendre en compte la politique de protection des données dans leurs choix d’achat
  • 62% des entreprises considèrent la solidité des pratiques de sécurité comme un critère de sélection de leurs fournisseurs
  • Les marchés publics intègrent désormais systématiquement des exigences en matière de souveraineté numérique

Démontrer un engagement fort pour la souveraineté des données n’est plus seulement une question de conformité, mais un véritable avantage concurrentiel permettant de rassurer clients, investisseurs et partenaires.

Les avantages des solutions françaises de gestion de projet

Conformité native avec le cadre réglementaire européen

Les solutions françaises de gestion de projet présentent un avantage compétitif majeur : leur conception dès l’origine en conformité avec les exigences européennes. Cette approche “privacy by design” se traduit par :

  • Une architecture technique intégrant nativement les principes du RGPD : minimisation des données, limitation des finalités, droit à l’effacement
  • Des fonctionnalités de gestion des consentements et de traçabilité des accès aux données
  • Des outils de cartographie des traitements facilitant les analyses d’impact sur la protection des données (AIPD)
  • Des mécanismes de pseudonymisation et de chiffrement adaptés aux exigences de la CNIL

Cette conformité native élimine le besoin de couches supplémentaires de protection ou d’adaptations complexes, réduisant ainsi les risques juridiques et les coûts de mise en conformité.

Hébergement des données sur le territoire national/européen

Les solutions françaises privilégient généralement un hébergement local des données, avec plusieurs avantages tangibles :

  • Sécurité juridique : données soumises exclusivement au droit français et européen, hors de portée des législations extraterritoriales
  • Performance technique : proximité géographique des serveurs réduisant la latence et améliorant l’expérience utilisateur
  • Transparence : possibilité de visiter physiquement les centres de données et d’auditer les infrastructures
  • Résilience : meilleure maîtrise des chaînes d’approvisionnement en cas de crise internationale

Les datacenters français, soumis à des normes strictes de sécurité physique et logique, offrent des garanties supérieures à nombre d’hébergeurs internationaux optimisant avant tout leurs coûts d’exploitation.

Expertise locale et réactivité du support

Choisir une solution française, c’est aussi bénéficier d’une proximité culturelle et opérationnelle avec son fournisseur :

  • Support technique dans la même langue et même fuseau horaire, facilitant la résolution rapide des incidents
  • Compréhension fine des spécificités organisationnelles françaises (congés, RTT, processus administratifs)
  • Capacité d’adaptation aux pratiques sectorielles nationales (normes, certifications, exigences spécifiques)
  • Disponibilité pour des formations présentielles et un accompagnement personnalisé

Cette proximité se traduit par un temps de résolution des problèmes divisé par deux en moyenne par rapport aux solutions internationales, selon une étude de 2024 du pôle de compétitivité Systematic.

Contribution à l’écosystème numérique français et à l’autonomie technologique nationale

Au-delà des bénéfices directs pour l’organisation, le choix d’une solution française s’inscrit dans une démarche plus large de souveraineté collective :

  • Maintien et développement de compétences technologiques stratégiques sur le territoire national
  • Création d’emplois qualifiés et non délocalisables dans la filière numérique
  • Contribution à la balance commerciale et réduction de la dépendance technologique
  • Participation à un cercle vertueux permettant l’émergence de champions français compétitifs à l’international

Chaque euro investi dans des solutions numériques françaises génère 2,4 euros de valeur ajoutée dans l’économie nationale, contre 0,8 euro pour les solutions étrangères, selon les calculs de France Stratégie.

Cas d’usage et exemples de solutions françaises performantes

Le marché français propose désormais des alternatives crédibles aux solutions étrangères, avec des références solides dans tous les secteurs :

  • Secteur public : plusieurs ministères ont adopté des solutions comme Atolia ou Wimi pour la gestion de leurs projets sensibles, répondant aux exigences de l’État en matière de sécurité
  • Santé : des établissements hospitaliers utilisent Talkspirit ou Jamespot pour coordonner leurs opérations dans le respect du RGPD et de la réglementation HDS
  • Industrie : des groupes comme Safran ou Thales déploient Klaxoon ou Beesy pour gérer leurs projets R&D hautement confidentiels
  • Finance : des banques et assurances françaises s’appuient sur des solutions comme Tuleap pour leurs développements informatiques, garantissant la confidentialité des données financières

Ces retours d’expérience démontrent que les solutions françaises ont atteint un niveau de maturité permettant de répondre aux besoins des organisations les plus exigeantes, sans compromis sur les fonctionnalités.

Comment évaluer et choisir une solution française adaptée

Critères techniques et fonctionnels essentiels

Pour sélectionner la solution optimale, plusieurs critères techniques doivent être analysés :

  • Richesse fonctionnelle : gestion des tâches, planification, collaboration, partage documentaire, reporting
  • Évolutivité : capacité à accompagner la croissance de l’organisation et à s’adapter à des volumes croissants de données
  • Interopérabilité : API ouvertes, connecteurs avec l’écosystème logiciel existant, formats d’export standards
  • Performance : temps de réponse, capacité à gérer des projets complexes, stabilité sous charge
  • Ergonomie : courbe d’apprentissage, adaptation aux différents profils d’utilisateurs, accessibilité
  • Sécurité technique : chiffrement, cloisonnement, authentification forte, journalisation

Ces critères doivent être pondérés selon les priorités spécifiques de l’organisation et les caractéristiques de ses projets.

Questions à se poser sur l’hébergement et le traitement des données

L’évaluation des aspects liés à la souveraineté implique un questionnement précis :

  1. Où sont physiquement stockées les données ? Dans quels pays précisément ?
  2. Qui détient les clés de chiffrement et comment sont-elles gérées ?
  3. Quels sous-traitants interviennent dans la chaîne de traitement des données ?
  4. Quelles garanties juridiques encadrent ces sous-traitances ?
  5. Comment s’effectue la séparation logique entre clients sur l’infrastructure ?
  6. Quelle est la politique de sauvegarde et où sont stockées les copies ?
  7. Quelles procédures sont en place en cas de demande d’accès par des autorités ?

Ces questions permettent d’identifier d’éventuels risques de souveraineté masqués derrière des apparences trompeuses, comme des solutions prétendument françaises mais reposant sur des infrastructures étrangères.

Importance des certifications

Les certifications constituent des indicateurs objectifs de qualité et de conformité :

  • SecNumCloud : certification de l’ANSSI garantissant un niveau élevé de sécurité et d’immunité face aux législations extraterritoriales
  • HDS (Hébergeur de Données de Santé) : indispensable pour les projets manipulant des données médicales
  • ISO 27001 : norme internationale de management de la sécurité de l’information
  • ISO 27701 : extension de l’ISO 27001 pour la gestion des informations personnelles
  • PASSI : qualification pour les prestataires d’audit de sécurité des systèmes d’information
  • Visa de sécurité de l’ANSSI : attestant la robustesse des solutions de sécurité

Ces certifications, bien qu’impliquant des coûts supplémentaires répercutés sur le prix des solutions, offrent des garanties vérifiées par des organismes indépendants.

Analyse du modèle économique et de la pérennité des solutions

La souveraineté s’inscrit dans la durée, d’où l’importance d’évaluer la viabilité économique des fournisseurs :

  • Structure du capital et indépendance face aux investisseurs étrangers
  • Santé financière et trajectoire de croissance
  • Taille et stabilité des équipes de développement
  • Historique et références dans votre secteur d’activité
  • Roadmap produit et vision stratégique
  • Politique tarifaire transparente et prévisible

Une solution souveraine qui disparaîtrait après quelques années faute de modèle économique viable créerait un risque majeur pour les organisations l’ayant adoptée.

Stratégies de transition vers des solutions souveraines

Méthodologie d’audit de l’existant

La transition vers des solutions souveraines commence par un diagnostic approfondi :

  1. Cartographie des outils actuels : recensement exhaustif des solutions de gestion de projet utilisées, officiellement ou non (shadow IT)
  2. Classification des données traitées : identification des informations sensibles, stratégiques ou réglementées
  3. Analyse des flux : compréhension des interactions entre systèmes et des échanges de données
  4. Évaluation des risques : mesure des vulnérabilités et menaces spécifiques
  5. Identification des priorités : hiérarchisation des outils à remplacer en fonction des risques et opportunités

Cette phase diagnostique permet d’éviter une approche uniformisée qui négligerait les spécificités de chaque cas d’usage.

Approche progressive de migration

La migration vers des solutions souveraines gagne à être menée par étapes :

  1. Phase pilote : déploiement sur un périmètre restreint mais représentatif
  2. Évaluation et ajustements : recueil des retours utilisateurs et optimisation des configurations
  3. Montée en charge progressive : extension à de nouveaux départements ou projets
  4. Phase de coexistence : période transitoire où anciennes et nouvelles solutions fonctionnent en parallèle
  5. Bascule complète : migration des données historiques et arrêt des anciennes solutions

Cette approche incrémentale minimise les risques opérationnels et permet d’affiner la stratégie au fur et à mesure.

Formation des équipes et conduite du changement

Le facteur humain reste déterminant dans le succès d’une transition vers des solutions souveraines :

  • Communication sur les enjeux : sensibilisation aux risques de souveraineté et bénéfices attendus
  • Programmes de formation adaptés : sessions selon les profils d’utilisateurs et cas d’usage
  • Identification d’ambassadeurs : relais internes favorisant l’adoption par leurs pairs
  • Documentation personnalisée : guides pratiques adaptés aux processus spécifiques de l’organisation
  • Support de proximité : accompagnement renforcé pendant la phase critique de transition

L’investissement dans l’accompagnement au changement peut représenter jusqu’à 30% du budget total du projet, mais conditionne largement son succès.

Mesure des bénéfices post-transition

L’évaluation des résultats permet de valoriser l’investissement consenti :

  • Indicateurs de conformité : réduction des écarts réglementaires, simplification des audits
  • Métriques de sécurité : diminution des incidents, amélioration des scores aux tests d’intrusion
  • Performance opérationnelle : évolution de la productivité, qualité des livrables
  • Perception interne : satisfaction des utilisateurs, appropriation des nouveaux outils
  • Impact externe : perception des clients et partenaires, avantage commercial

Ces mesures alimentent un cercle vertueux en démontrant la valeur ajoutée de la démarche et en facilitant l’obtention de budgets pour les phases ultérieures.

Synthèse des enjeux et opportunités

La souveraineté numérique, loin d’être un concept abstrait, se concrétise dans des choix technologiques quotidiens comme celui d’une solution de gestion de projet. Les organisations françaises prennent progressivement conscience que ces décisions apparemment techniques engagent en réalité leur indépendance stratégique, leur conformité réglementaire et leur sécurité à long terme.

Les défis sont considérables : écosystème dominé par des acteurs étrangers, complexité croissante des réglementations, sophistication des menaces cybernétiques. Mais les opportunités le sont tout autant : renforcement de la confiance des parties prenantes, contribution à l’émergence d’une filière numérique nationale robuste, maîtrise accrue des risques.

Vision prospective sur l’évolution de la souveraineté numérique

L’avenir de la souveraineté numérique française s’articule autour de plusieurs tendances :

  1. Consolidation de l’offre nationale : émergence de champions français capables de rivaliser avec les géants internationaux
  2. Spécialisation sectorielle : développement de solutions adaptées aux besoins spécifiques des industries stratégiques françaises
  3. Coopération européenne : mutualisation des efforts de R&D et création d’un espace numérique européen cohérent
  4. Souveraineté partagée : équilibre entre autonomie nationale et interopérabilité internationale
  5. Innovation responsable : développement de technologies respectueuses des valeurs démocratiques et des libertés individuelles

Cette vision positive n’est réalisable qu’à condition que les acteurs publics et privés s’engagent collectivement dans cette direction.

Appel à l’action pour les décideurs

Face à ces enjeux, plusieurs actions concrètes s’imposent aux décideurs :

  • Intégrer la souveraineté numérique dans la stratégie globale de l’organisation, au-delà des considérations purement techniques
  • Former les équipes dirigeantes aux enjeux géopolitiques et juridiques du numérique
  • Évaluer systématiquement l’impact souveraineté de chaque décision technologique majeure
  • Privilégier les solutions françaises et européennes lorsqu’elles répondent aux besoins fonctionnels
  • Participer activement à l’écosystème en devenant un utilisateur exigeant qui fait progresser l’offre nationale

Choisir une solution française de gestion de projet aujourd’hui, c’est faire un choix responsable pour la protection de vos données, mais c’est aussi contribuer à construire un avenir numérique où la France conserve sa capacité d’action et d’innovation.

La souveraineté numérique n’est pas un repli sur soi, mais au contraire l’affirmation d’une vision du numérique respectueuse des droits fondamentaux, de la vie privée et des intérêts stratégiques nationaux. Dans un monde digital de plus en plus fragmenté, c’est également un atout concurrentiel majeur et un facteur de résilience face aux incertitudes géopolitiques.

Article rédigé par :

Lorène Perrin

Lorène Perrin — Responsable marketing et communication

Titulaire d'un Master 2 en Management et Stratégie d'entreprise complété par un Executive Master en conception et pilotage de stratégie Marketing Digital, elle met depuis plus de 13 ans son expertise au service des entreprises en tant que CMO, avec une spécialisation affirmée dans le secteur B2B. Depuis près de 3 ans, elle contribue activement à la croissance de Kantree, notamment à travers la création de contenus stratégiques. «Chez Kantree, j'ai découvert la dimension cruciale de l'organisation et de l'agilité en environnement professionnel - un univers passionnant en perpétuelle évolution qui représente un véritable défi quotidien que je relève avec enthousiasme.»

Pour aller plus loin

3 possibilités s'offrent à vous si ce sujet vous intéresse :

  1. 1

    Testez gratuitement Kantree ici, vous ne perdez rien, c’est gratuit !

  2. 2

    Si vous souhaitez en apprendre plus sur comment Kantree peut s’adapter à vos défis, explorez les différents cas d’usage ici.

  3. 3

    Vous voulez rejoindre les +1500 professionnels recevant nos conseils et actus sur la digitalisation, la collaboration, la productivité ? Inscrivez-vous à notre newsletter juste ici.

Si cet article vous a été utile, pensez à le partager. Vous pouvez le faire facilement ci-dessous.


Manifeste Kantree

Twitter LinkedIn Youtube
Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Votre inscription a été enregistrée avec succès.

Rejoignez les +1500 professionnels recevant nos conseils et actus